Le chaos apparent de ce deuxième mouvement de la symphonie de Ives résulte de la superposition de plusieurs marches musicales évoluant à des vitesses différentes.
Ives divise son orchestre gargantuesque en trois sous-orchestres qui jouent chacun dans un tempo différent. Pour cela, trois chefs sont nécessaires !
Par les cuivres, la percussion omniprésente et les vents stridents, Ives fait écho aux « marching bands » de son enfance. Il imagine la rencontre de trois fanfares dont les musiques se superposent et créent une polyphonie complexe.
Quel fanfaron ce Ives !